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Nous avons vu ensemble pourquoi il était si important de déléguer pour un entrepreneur. Je vais maintenant vous donner quelques clés pour rendre l’expérience réellement concluante. Déléguer n’est pas anodin et demande une préparation en amont. Comment s’assurer de réussir sa délégation ? 

Bonne pratique n°1 : préparer en amont pour mieux déléguer

Lorsque vous décidez de confier une tâche à un collaborateur ou à un prestataire, vous devez vous y préparer psychologiquement. Déléguer, c’est accepter que quelqu’un d’autre fasse à votre place, et ce n’est pas toujours facile ! Vous allez adopter un état d’esprit positif et visualiser tous les bienfaits de cette nouvelle collaboration : vous centrer sur ce que vous aimez dans votre métier, vous dégager du temps pour vos loisirs …

Une fois réellement convaincu, l’étape suivante consiste à analyser vos activités pouvant faire l’objet d’une délégation. Certaines sont chronophages mais peu complexes, d’autres à l’inverse sont chronophages car nécessitent une expertise dont vous ne disposez pas et enfin il y a les activités qui vous font vraiment vibrer et que vous souhaitez conserver dans votre giron. 

Selon les tâches définies, vous pourrez aisément définir le profil de votre futur collaborateur : expert indépendant, stagiaire à former, collaborateur permanent ou ponctuel. Lors de votre choix, misez à la fois sur le CV du candidat et sur votre intuition. La confiance mutuelle sera sans doute votre meilleure alliée.     

Bonne pratique n°2 : Anticiper, accompagner et communiquer

Pour déléguer avec succès, vous devez être précis sur la ou les missions que vous souhaitez confier à votre collaborateur. Définissez les activités en amont et communiquez un brief clair, sans ambiguïté possible. Prenez le temps d’expliquer et donnez l’occasion à votre interlocuteur de poser des questions car ce qui est évident pour vous ne l’est pas nécessairement pour l’autre. 

Définissez précisément les règles avant l’exécution de la mission. Si vous faites appel à un prestataire, cela vous évitera bien des déboires, notamment des risques d’inexécution ou d’éventuels problèmes juridiques. Si vous déléguez à l’un de vos salariés, cette étape vous permettra de l’autonomiser et de le responsabiliser d’entrée de jeu.

Accompagner ne veut pas dire être « derrière » votre prestataire ou votre salarié. Cela suppose d’être présent pour répondre aux interrogations, de mettre à disposition les éléments dont il a besoin pour mener à bien ses missions et d’organiser des points d’avancement pour vous tenir informé. 

Enfin, présentez aux autres membres de l’équipe s’il y en votre nouveau freelance ou votre nouveau salarié, cela facilitera les relations de travail.    

Bonne pratique n°3 : Faire un bilan de la délégation 

Lorsque la mission prend fin, ou à la fin d’une période, prenez le temps de faire un bilan avec votre délégataire. Vous pourrez alors partager ensemble les difficultés rencontrées, les points pouvant être améliorés, mais aussi le féliciter et remercier lorsque vous êtes satisfait.

Déléguer demande de la disponibilité, mais une fois votre collaboration bien mise en place et votre collaborateur autonome, vous vous dégagez un temps considérable en toute sérénité.  

Savoir déléguer, c’est donner un peu de son pouvoir. Il s’agit de l‘essence même de votre fonction de chef d’entreprise. 

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